Voyage vers Cotonou

Publié le par Olivier Lamirault

A340-Air-France.pngA 7h05, le train au départ de Caen s'ébranle en direction de Paris Saint-Lazare. Arrivés à Paris, nous nous rendons à pieds place de l'Opéra pour prendre le Roissybus. Nous serons à l'aéroport vers 10h30.
Le décollage de l'Airbus A340 devant nous conduire à Cotonou était prévu à 13h35 le vendredi 2 novembre.
Nous étions dans la file d'attente menant au comptoir d'enregistrement lorsque je reçois un appel de l'IAE: "Air France vient de téléphoner, votre avion partira à 18h00". L'information n'était pas encore répercutée sur les panneaux d'affichage de l'aéroport. C'était pourtant bien vrai, nous allions passer la journée à l'aéroport. Au comptoir d'enregistrement, l'hôtesse nous confirme un départ pour 18h15. L'avion initialement prévu connaissait des problèmes techniques. Air France nous demandait de patienter 6 petites heures, le temps d'affréter un nouvel appareil. Pour nous aider à passer le temps, la compagnie nous a offert le déjeuner.
Vers 17h15, les haut-parleurs du comptoir A33 annoncent l'embarquement pour le vol AF 814 à destination de Cotonou. Cette fois-ci, c'est le départ. L'A340 est stationné sur le tarmac. Nous devons prendre un bus pour le rejoindre. Plus que quelques minutes de patience et nous nous retrouverons assis sur les sièges F et G de la 28ème rangée. L'A340 compte 8 sièges (2 - 4 - 2) par rangée en classe économique. Les sièges F et G se situent au milieu de la série de 4.
Comptage des passagers. Le personnel de bord compte les passagers pour s'assurer que tout le monde est bien à bord. "Votre commandant de bord vous parle, après le comptage des passagers, nous constatons qu'il manque une personne à bord. Nous allons devoir débarquer ses bagages. Cela ne prendra que quelques minutes. Nous nous excusons pour ce désagrément". Quelques minutes pour retrouver une valise dans les soutes de l'avion, c'est impressionnant! Et pourtant ils l'ont fait. Le retard au décollage ne dépassera pas le quart d'heure.
"Your captain is speaking... nous avons trouvé dans la soute une valise qui fait du bruit. Pour des raisons de sécurité, nous sommes obligés de la débarquer et de nous assurer de son contenu. Nous nous excusons du retard...". Le propriétaire de la valise qui fait du bruit est identifié. Il est dans l'avion. A la demande du chef de cabine il va ouvrir son bagage. Heureusement pour les passagers de l'AF 814, ce n'était qu'un rasoir électrique qui s'était mis inopinément en fonctionnement.
"Fermeture des portes, armement des toboggans", cette fois l'avion roule vraiment vers la piste d'envol avec trente minutes de retard. Plus que 5500 kilomètres à faire et nous arriverons à destination en 5h30 minutes soit 45 minutes de moins qu'un vol normal. Le commandant de bord voulait rattraper le temps perdu ce qu'il a fait en volant à une moyenne de 920 Km/h.
"PN atterrissage dans 2 minutes". Il est environ 00h50 quand le train d'atterrissage de l'A340 effleure la piste de Cotonou. L'avion arrive au stationnement. Des bus attendent les passagers pour les conduire au contrôle de police. A la sortie de l'avion, la première bouffée d'oxygène est toujours aussi surprenante et agréable. Elle est empreinte de chaleur et d'humidité ce qui lui donne une saveur suave et parfumée.
Nous entrons dans le terminal de l'aéroport. Cinq guérites sont occupées par la police de l'air et des frontières pour le contrôle des visas. Des personnels de santé sont aussi présents pour vérifier le carnet de vaccination des arrivants. La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.
La police passée, nous arrivons dans le petit espace réservé à la récupération des bagages. Nous mettrons une bonne heure pour récupérer nos valises et pouvoir nous présenter à la douane. A 02h15, nous foulons enfin le sol Béninois en compagnie de notre hôte, Euloge Houngbo, Président du conseil du CRAFE, notre partenaire.
Nous prenons la route en direction de notre hôtel. La ville de Cotonou est calme. Son effervescence reprendra avec le lever du soleil vers 05H30.
Les "Résidences Céline", notre hôtel, se trouve à proximité de la plage du Jaquot dans le quartier de Fidjrossé. C'est un hôtel calme, au personnel très accueillant même à cette heure très tardive.
 
Photo: Airbus A340 d'Air-France
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